Premier article de 2023, l’occasion d’aborder un sujet qui pourrait tout à fait figurer dans nos bonnes résolutions : l’écologie. Dans l’imaginaire collectif, on pense souvent à tort ou à raison que la liseuse est plus écologique que le livre papier. Mais est-ce bien vrai ? On décortique tout ça pour vous !
Les données
Pour déterminer le plus écologique, il faut estimer l’empreinte carbone émise tout au long du cycle de vie des deux produits et les comparer. On pourrait penser que l’utilisation du livre papier est beaucoup moins respectueuse de l’environnement, mais attention la liseuse regorge d’éléments qui impactent sa réputation d’objet
« plus écolo ».
Effectivement, le livre se prête, se revend et se recycle, tandis que la liseuse peut être utilisée pendant plusieurs années. Mais qu'en est-il de la fabrication et du recyclage de ces produits ?
La liseuse, comme bon nombre d’appareils électroniques, fait appel à des matériaux spécifiques dont l’extraction est un facteur important de pollution. Son traitement lorsqu’elle est usagée est aussi une source de pollution indéniable. Quant au papier, les résultats ne sont pas flagrants non plus. Le papier est sûrement l’une des matières qui se recyclent le mieux, mais dans l’édition, qui utilise du papier recyclé ? En 2021, le SNE nous indiquait que la part des achats recyclés dans l’édition était d’à peine 1%. Mais même si les éditeurs ne se servent pas de ce papier, il est quand même recyclé et reconduit. Et peut-être que son recyclage est plus écologique que notre fameuse liseuse ? Croyez-le ou non, personne n’a la réponse à cette question.
Les études menées
Si l’on s’intéresse un petit peu à la question, nous tombons rapidement nez à nez avec une multitude d’études menées par divers prestataires. De quoi nous faire tourner la tête quand on s’aperçoit que, selon leurs intérêts, le livre est parfois désigné le plus gourmand en CO2, dans d’autres cas c’est la liseuse. Difficile de mesurer l’impact de l’un ou de l’autre quand la composition exacte des liseuses et de la pulpe de papier est tenue secrète.
Alors pour satisfaire tout le monde, la réponse donnée est que la liseuse rentabilise sa fabrication et son recyclage à partir du soixante et unième livre. Pour que l’objet soit plus écologique que le livre, il faut donc qu’il soit entre les mains d’un gros lecteur qui la garderait longtemps.
Edilivre en vert ?
Chez Edilivre nous ne sommes pas encore tout à fait exemplaires, nous n’utilisons pas de papiers recyclés. Mais notre modèle reste l’un des plus écoresponsables du marché de l’édition français ! Toujours plus conscients de l’empreinte environnementale que génère notre activité, nous mettons tout en œuvre pour nous améliorer.
Choix du papier
Le choix du papier est la première action qui nous permet de rentrer dans une démarche environnementale. Le papier étant le plus gros poste de dépense dans l’émission carbone du livre. Nous utilisons un papier certifié PEFC/FSC, garantissant une gestion durable des forêts dans la lutte contre la déforestation.
Nos partenaires engagés
L’impression peut également engendrer des désastres écologiques, mauvaise gestion des déchets, utilisation de produits toxiques, ou encore abstraction de tout suivi énergétique. En travaillant avec des partenaires engagés, nous faisons le choix de ne pas devenir acteur de ces négligences. Nous travaillons avec des imprimeurs français, labellisés Imprim’vert et pratiquant notamment l’impression sans solvant. Le choix d’imprimeurs engagés pour l’environnement nous permet de garantir une démarche plus durable à notre activité, en cochant des critères de respect environnementaux précis.
L’impression à la demande
L’impression à la demande est le parti pris qui nous permet de réduire drastiquement notre impact sur l’environnement en réduisant voire en supprimant totalement le nombre d’impressions en trop. En limitant notre quantité de tirages au juste besoin, nous avons zéro ouvrage mis au pilon ! Cerise sur le gâteau, cette méthode ne réduit pas notre performance puisque les livres sont produits sous un délai de 24 à 48 heures.
Victoria Marchand
Communication & Événementiel